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Biographie Ch. de Foucauld
 



Charles de Foucauld – 1858-1916

en devenir de frère…
Un enfant blessé, tout jeune, par la mort de ses parents, par l'exil de la guerre.
Un enfant très aimé de son grand-père et des siens, sensible et affectif.
Un jeune laissé à lui-même, qui ne croit plus à rien mais qui connait les joies de l'amitié avec son ami Gabriel.
Un militaire désabusé, rebelle et dépensier, avide de plaisirs…comme affolé
un ami fidèle et attirant…
Un homme en mal être et en contradiction profonde avec lui-même.
Un explorateur et découvreur de terres inconnues au Maroc, volontaire, intransigeant, avec le goût du risque.
La foi de croyants musulmans l'interpelle secrètement et réveille en lui une source enfouie.
 
Un homme en attente… de ce qu'il ne sait pas

"Mon Dieu, si vous existez, faites le moi connaître" Une prière qu'il répète à son retour de son voyage au Maroc en marchant dans les rues de Paris, en rentrant dans les églises.
 
1886 - Un ami de sa famille, l'Abbé Huvelin, lors d'une entrevue avec lui dans l'Église St Augustin de Paris, le révèlera à lui-même, en lui nommant Celui qu'il cherchait et l'attendait depuis si longtemps.
"Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui." Un absolu, une fidélité qui ne se démentiront jamais
Alors, d'étape en étape, de la Trappe à Tamanrasset, traversant des déserts de sable et de pierres, traversant ses déserts intérieurs, il marche inlassablement à la rencontre de Jésus de Nazareth et de ses frères.

1890 - A La Trappe : Notre Dame des Neiges, puis Akbès en Syrie

L'éveil d'un rêve enfoui
« Ce que je rêve en secret…

sans me l'avouer à moi-même, ce que je rêve involontairement, c'est quelque chose de très simple et très peu nombreux, ressemblant à ces premières communautés des premiers temps de l'Église... Quelques âmes réunies pour mener la vie de Nazareth, vivre de leur travail comme la Sainte Famille, en pratiquant les vertus de Nazareth dans la contemplation de Jésus... petite famille, petit foyer monastique, tout petit, tout simple… »
à l'Abbé Huvelin 1898

1897 - A Nazareth en Palestine

Il se veut seul à seul avec Dieu, avec Jésus, imité dans sa pauvreté et sa prière.
« Je restai là, plus de quatre ans dans une retraite,
une solitude, un recueillement bénis, dans cette pauvreté et cet abaissement que Dieu m'avait fait si ardemment désiré, pour l'imiter. »
A force de lire et relire l'évangile, il pressent que Nazareth est aussi le lieu des rencontres, des relations, des visitations. Il se sent poussé à aller vers ceux qui ne connaissent pas Jésus, les rejoindre pour leur communiquer le bonheur qui est le sien.
1902 - Beni-Abbès, en Algérie près de la frontière du Maroc, après son ordination sacerdotale

Une intuition qui prend corps

« Tout ce que vous faites à l'un de ces petits,
c'est à moi que vous le faites « Mt 25,
« C'est l'évangélisation non par la parole,
mais par la présence du Très saint Sacrement,
l'offrande du divin sacrifice, la pratique des vertus évangéliques,
la charité… une charité fraternelle et universelle partageant jusqu'à la dernière bouchée de pain avec tout pauvre, tout hôte, tout inconnu se présentant et recevant tout humain comme un frère bien-aimé. »
Ch. de Foucauld
« Tout ce que vous faites à l'un de ces petits, vous Me le faites. » Mat 25,45
Il veut être le frère de tous…
« Ils commencent à appeler la maison
"la fraternité" »
« Vous me demandez si je suis prêt à quitter Beni-Abbès pour l'extension de l'Évangile;
je suis prêt pour cela à aller jusqu'au bout du monde. »

1905 - A Tamanrasset, au coeur du Hoggar

Le frère universel
Au milieu des Touaregs, à l'écoute de leur culture, de leur langue, il devient toujours plus le frère universel, ouvert à tout ce qui est humain.
« C'est l'amour qui doit te recueillir et non l'éloignement de mes enfants. »
« Résider dans le pays est bon car on y a de l'action,
même sans faire grand'chose parce qu'on devient du pays. »
Il demeure dans la prière, le silence de la foi.
Il espère en chaque être humain.
Il croit que Dieu se révèle dans la pauvreté des moyens humains.
 
« Mon apostolat est l'apostolat de la bonté. »

1er décembre 1916

Mon Père je m'abandonne à toi…
Il est rejoint dans le drame de la première guerre mondiale victime de la violence de son temps.Installé dans un fortin qu'il a fait construire pour protéger la population, il est tué par un groupe armé de pillards.
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas,
il demeure seul, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »

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